Billet d’humeur : Hamilton c’est l’Amérique !

Billet d'humeur Etats-Unis 2016
Lewis Hamilton a fait des Etats-Unis sa deuxième maison en Formule 1.
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Lewis Hamilton manie décidément l’art du rebond comme personne. Désespérément absent deux semaines plus tôt à Suzuka, le Britannique a de nouveau brillé de mille feux sur un continent qui est devenu une sorte de seconde maison pour lui. Adepte de longs voyages outre-Atlantique, le triple champion du monde n’a pas été dépaysé le moins du monde en se rendant à Austin, théâtre de la 18ème manche de la saison de Formule 1. Au contraire, le pilote Mercedes a profité de son séjour américain pour totalement reconstruire une confiance légèrement effritée après son couac japonais. De retour au meilleur de sa forme, Hamilton a survolé la manche texane, prouvant au passage que le guerrier qui sommeille en lui n’était pas encore prêt de renoncer à se battre. Si certaines mauvaises langues n’hésiteront pas à remettre sur le tapis son mode de vie très particulier à la moindre rechute, il n’est pas certain que cela freine pour autant les envies d’évasion de celui qui a su faire de son extravagance (autant vestimentaire que capillaire) une véritable force. Jamais aussi souverain qu’au pays de l’oncle Sam, l’Anglais a confirmé dimanche que ses multiples allers-retours avaient aussi du bon sur ses performances en piste. Vainqueur pour la quatrième fois en cinq participations au COTA, le triple champion du monde s’est parfaitement relancé dans la course au titre même si l’écart qui le sépare de son coéquipier Rosberg demeure encore conséquent (26 points). Déterminé à achever son exercice 2016 en trombe, le fils d’Anthony peut d’ores et déjà s’appuyer sur ses impressionnantes statistiques de l’autre côté de l’Atlantique pour se convaincre que rien n’est encore perdu. Outre ses cinq succès sur le sol US, le Britannique ayant également remporté le Grand Prix des États-Unis à Indianapolis en 2007, le pilote de la firme à l’étoile compte cinq victoires en terre canadienne, preuve que son emprise ne s’arrête pas aux seules frontières états-unienne. Définitivement Hamilton c’est l’Amérique !

Andrea Noviello

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