Billet d’humeur : Le changement c’est maintenant ?

Autriche billet d'humeur
Sous le flot des critiques depuis plusieurs mois, la Formule 1 va devoir rapidement se remettre en question.
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Cible de critique de plus en plus véhémente depuis plusieurs semaines, la Formule 1 semble, enfin, avoir pris conscience de la dangerosité de la situation dans laquelle elle se trouve. Le triste Grand Prix d’Autriche où le fade spectacle proposé s’est de nouveau marié à une aberrante et incompréhensible accumulation de pénalité n’a sans doute fait que renforcer le sentiment des acteurs du paddock. Oui, la F1 va mal, mais la catégorie reine du sport automobile ne peut pas pour autant se permettre de manquer de clairvoyance au moment où sa survie future est en jeu. Si les discussions font rage depuis des mois pour tenter d’apporter des solutions à même de revitaliser une discipline en pleine crise de désamour, elles n’ont pour le moment accouché que sur des propositions saugrenues et contreproductives. Un temps proposé par les équipes elles-mêmes, le retour aux arrêts ravitaillements en essence a déjà été abandonné tout comme la possibilité offerte aux teams de choisir leur composé de gommes pendant le week-end. Dernière absurdité envisagée ? Une modification de la réglementation autour des drapeaux bleus visant à renforcer, toujours de manière artificielle, le spectacle. Fort heureusement, les instances dirigeantes se sont opposées à un tel changement, préférant miser sur l’augmentation de la largeur des pneumatiques et de la puissance des moteurs prévus en 2017. Problème, la F1 ne pourra pas attendre deux ans avant de revoir sa copie. L’outrageante domination de Mercedes et le manque d’attrait des courses actuelles risquent de définitivement lasser les derniers inconditionnels de la discipline si rien n’a changé d’ici là. Alors le changement c’est maintenant ?

Andrea Noviello

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