Billet d’humeur : Vive le muppet show !

Charlie Whiting est le reflet marquant d'une direction de course vieillotte et dépassée.
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Ils s’étaient faits plutôt discrets il y a deux semaines tout au long d’un Grand Prix d’Australie aussi insipide et fade que le sont leurs chemises bleues. Ils sont réapparus en pleine lumière, à notre plus grand regret, dans l’ambiance surchauffée, par la température uniquement, de Sepang. Ils ? Ce sont tout ces préposés à la sécurité made in FIA et autres commissaires de course. Chargés d’assurer le bon déroulement des épreuves, ils ont de nouveau égayé ce week-end malais de part leur incompétence et leur interventionnisme déraisonné. Non content de faire la pluie et le beau temps sur la F1 depuis une dizaine d’année maintenant, ces chers messieurs, chapeautés par l’indécrottable et dépassé Charlie Whiting, se permettent également de donner des leçons de moral à des pilotes trop aseptisés par le système pour pouvoir se rebeller. Les aberrantes sanctions infligées aux pilotes Force India, bien que la résistance veine de Perez demeure répréhensible, démontrent à quel point ces « tontons flingueurs » ne comprennent plus grand-chose à la course. Entre une gestion calamiteuse des qualifications (34 interminables minutes d’attente entre la fin de la Q2 et le début de la Q3 alors que l’orage avait cessé depuis un moment), une énième intervention inutile de la voiture de sécurité en course – Ericsson étant tanqué relativement loin de la piste – ou encore l’utilisation de ces maudites grues mobiles pour dégager la Sauber de ce même Ericsson – à croire que l’accident de ce pauvre Jules Bianchi n’ait servi à rien – les délégués de l’institution gouvernante ont de nouveau étalé au grand jour leur sidérante médiocrité. Vive le muppet show !

Andrea Noviello

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