Billet d’humeur : Un petit Bakou de chaud !

Billet d'humeur Europe 2016
Figure à part du paddock, Lewis Hamilton n'hésite pas à bousculer l'univers aseptisé de la F1.
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Personnage atypique dans l’univers sclérosé de la Formule 1, Lewis Hamilton a ceci de spécial qu’il ne fait absolument rien comme les autres. Quand ses petits camarades de jeu étudient minutieusement chaque portion du tracé en compagnie de leur ingénieur avant d’entamer le week-end de course, la star de la catégorie reine préfère profiter de l’un de ses rares moments de tranquillité pour flâner dans le paddock et profiter de la très clémente météo locale. Jamais le dernier quand il est question d’afficher son extravagant look de rappeur à la sauce US aux yeux des photographes ou caméras, le pilote Mercedes s’est montré autrement plus réfractaire lorsqu’on lui a demandé de reconnaître virtuellement le tout nouveau circuit de Bakou. Peu adepte du simulateur et c’est peu de le dire, le natif de Stevenage qualifiant l’outil utilisé par la firme à l’étoile de « vulgaire jeux vidéo amélioré », le Britannique a comme souvent préféré se reposer sur son unique talent au lieu de chercher à apprendre ne serait-ce que quelques détails du nouveau tracé dessiné par l’indécrottable Hermann Tilke. Conforté dans son choix par sa très nette domination en essais libres, le triple champion du monde n’a pas vu revenir le boomerang qu’il avait lui-même catapulté par excès de confiance, pour ne pas dire de suffisance. À trop vouloir sortir du moule, l’ancien protégé de Ron Dennis en aurait presque oublié que la F1 pouvait encore se montrait impitoyable avec ceux qui ne respectaient pas suffisamment ses codes de (bonne) conduite. La qualification cauchemardesque de l’Anglais et son Grand Prix à peine meilleur prouvent qu’Hamilton n’est pas plus qu’un autre à l’abri d’une brutale baisse de forme. Si ses deux succès consécutifs à Monaco et au Canada semblaient l’avoir totalement remis sur les rails, sa rechute en Azerbaïdjan a replacé le Britannique face à ses doutes naissants. À moins qu’une nouvelle escapade outre-Atlantique, son lieu de villégiature favori en dehors des paddocks, ne lui permette de rapidement chasser de son esprit ce triste week-end azerbaïdjanais et ne le fasse simplement passer pour un petit Bakou de chaud !

Andrea Noviello

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1 Comment

  1. oui, c’est ainsi… ce qui passe quand tout tourne bien devient une chute d’enclume quand ça ne rentre pas … c’est la loi de la gravité universelle … toute connerie jetée en l’air retombe quelque part … comme par exemple quand Lewis dit que les autres pilotes doivent « mettre leurs balles sur la table et fermer leur gueule » pour rouler à Bakou.
    Ben, ils n’avaient pas besoin de ces conseils … et Lewis pleure comme un minot après Mercedes parce que « c’est pas juste » on m’a pas donné l’auto avec le setting pour gagner » … reste que aux dires de Mercedes l’auto perdait entre 2 et 4/10 au tour sur son setting top …
    Au vu des perfs des argentées sur ce circuit … il aurait mieux fait de la fermer et arrêter de chouriner et attaquer … 95% du plateau a une auto plus lente et il n’en font pas un plat .. ils mettent le nez dans le guidon et attaquent …
    Caprices d’enfants gâté que cette attitude de Lewis … qu’on retrouve chaque fois qu’il n’est pas devant …
    Autant son pilotage est cristallin et superbe, autant la personne Hamilton est mesquine face au manque de réussite ponctuel.

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