Frédéric Lajoux : « La plus belle piste du monde »

Frédéric Lajoux GP Monaco Historique 2022
Lauréat du volant Motul en 1989, Frédéric Lajoux a débuté sa carrière de pilote lors d'une pige en Formule Ford.
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Habitué de l’épreuve princière depuis sa découverte des courses de voitures anciennes en 2012, Frédéric Lajoux a logiquement répondu à l’appel de ce treizième Grand Prix de Monaco Historique. Compétiteur mais objectif sur ses chances de performer dans la très relevée série F, le Monégasque entend tout même profiter à fond de la chance qui lui est offerte de rouler sur le circuit le plus mythique du calendrier.

Chez lui, le déclic s’est produit très jeune. À tout juste dix ans, Frédéric Lajoux avait déjà compris que sa vie tournerait tôt ou tard autour du sport automobile. Spectateur privilégié du triomphe de Jean-Pierre Beltoise lors du très arrosé Grand Prix de Monaco 1972, le Monégasque a pourtant dû ronger son frein pendant de longues années avant d’enfin toucher son rêve du doigt. Vainqueur de ses premières courses sur deux roues (faute de moyens, il a fourbi ses armes en vélo. Ndlr), le président délégué de LTP Technologies a attendu de valider son IUT Techniques de Commercialisation pour finalement se lancer dans une carrière de pilote.

Passé par différentes formules de promotion à ses débuts (Formule Ford, Formule Renault et même Formule 3. Ndlr), le lauréat du volant Motul 1989 a par la suite bifurqué vers le Grand Tourisme avant de retrouver la monoplace en 2012 par le biais de l’historique. « Cette année-là je fêtais non seulement mon cinquantième anniversaire, mais aussi mes vingt-cinq ans de course automobile, précise celui qui a aussi officié en Clio Cup, en Diester Racing Cup ou encore en Nascar Euroseries. Avec mes partenaires et amis, on souhaitait donc marquer le coup. On s’est dit que ce serait rigolo de refaire Monaco dans une F3 vingt-ans après. »

« Pas le droit de passer à côté de cet événement »

Totalement tombé sous le charme des courses de voitures anciennes, le dirigeant de 60 ans a renouvelé l’expérience deux ans plus tard, puis a décidé de passer à l’étape supérieure lors du Grand Prix de Monaco Historique 2018. Cette fois celui que ses parents surnommaient « vroum vroum » durant son enfance ne pilotait plus une F3, mais bel et bien la machine qui a bercé ses rêves de jeune passionné : une Formule 1. Engagé au volant d’une Arrows A1B acquise l’année précédente, le membre de l’Automobile Club de Monaco a cepedant vu sa première expérience en Principauté à bord d’une F1 tourner court en raison d’une sortie de piste lors de la séance qualificative.

Plus en réussite l’an dernier (il termine septième de la course après s’être élancé depuis la treizième place sur la grille. Ndlr), Frédéric Lajoux a logiquement remis le couvert cette année avec l’ambition de savourer chaque instant pour sa cinquième participation à l’épreuve princière. « Monaco, c’est la plus belle piste du monde, assure le fondateur de la société de gestion sportive MITI. En tant que Monégasque je n’avais pas le droit de passer à côté de cet événement d’autant plus que des milliers de personnes aimeraient être à ma place. Ce meeting est organisé de manière exceptionnelle par les équipes de l’ACM et je tiens à les en remercier tout particulièrement. »

Andrea Noviello

Frédéric Lajoux Arrows AB1 GPMH 2022
« Fred » Lajoux apprécie tout particulièrement l’agilité de son Arrows dans les rues de Monaco.
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