Les Tops du Grand Prix de Hongrie

Vettel top of the top Hongrie
Magistral sur le Hungaroring, Sebastian Vettel offre à Ferrari la 223ème victoire de son histoire.
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Fernando Alonso

Fernando Alonso in the garage.

Soulagé d’avoir enfin pu ouvrir son compteur point à Silverstone, Fernando Alonso a enchaîné sur une autre prestation de très haut vol à Budapest. Constamment plus rapide que son coéquipier Button en essais libres, le natif d’Oviedo s’est offert sa sixième Q2 de l’année. Privé du moindre chrono dans la deuxième partie des qualifications en raison d’un souci électrique, le double champion du monde s’époumona, sous les applaudissements de la foule, à pousser sa monoplace jusqu’à son stand, preuve que l’Espagnol n’a rien perdu de sa combattivité dans cette difficile saison 2015. Crédité d’un nouvel envol canon où il élimine Verstappen, Maldonado et Grosjean, le pilote McLaren pointe déjà en 12ème place à la fin du premier tour. Rapidement dépassé par la Toro Rosso du Hollandais, le « taureau des Asturies » marque son premier passage par les stands au 16ème tour et profite des soucis de ses adversaires pour gagner trois places. Longtemps bloqué au 10ème rang, « Nando » anticipe son deuxième arrêt lors de la 37ème boucle en raison d’une crevaison de sa roue arrière droite. Déchaîné en fin de Grand Prix, il livre un splendide duel à son compatriote Sainz dont il sortira vainqueur. Sensationnel 5ème, Alonso se paye le luxe de terminer à la régulière devant les deux Mercedes en dépit d’une monoplace aux performances encore peu flatteuses. Mieux, il inscrit dix points supplémentaires et remonte au 15ème rang du classement pilote. Opportuniste.

Sebastian Vettel

Vettel top 2

La nouvelle coqueluche de Maranello n’en finit plus d’émerveiller la Scuderia. Si son succès précoce en Malaisie et ses cinq podiums récoltés jusque-là avaient déjà posé les fondations d’une collaboration fructueuse, Sebastian Vettel a corroboré à Budapest sa détermination à amener la mythique écurie italienne au sommet. Toujours le meilleur des autres en qualification où il s’adjuge un très joli 3ème chrono à deux dixièmes de Rosberg, le natif d’Heppenheim réussit un départ de folie qui le propulse en tête au premier virage après avoir gentiment écarté les velléités de résistance d’Hamilton. Placé dans sa position favorite, le quadruple champion du monde se bâtit rapidement une confortable marge de deux secondes sur Räikkönen. Jamais inquiété par le Finlandais, « baby-schumi » enchaîne les meilleurs tours en course avant d’opérer son premier arrêt au 22ème tour. Nanti d’un pécule de six secondes sur « Ice-man » après le changement de pneus du natif d’Espoo, l’Allemand gère parfaitement l’entrée en piste de la voiture de sécurité et le retour de Rosberg en fin de course. Imperturbable jusqu’au bout, le pilote Ferrari décroche avec la manière sa première victoire à Budapest et rejoint au palmarès l’immense Ayrton Senna avec 41 succès. Solide comme un roc, Vettel permet à son patron Maurizio Arrivabene de tenir l’objectif fixé en début de saison et se replace par la même occasion à 42 longueurs d’Hamilton au championnat. Une course de champion.

Red Bull

Red Bull top 2

L’écurie autrichienne a retrouvé des couleurs dans la touffeur de Budapest. Passé à côté de ses qualifications où il n’accroche que le 7ème temps à six dixièmes de son coéquipier, Daniil Kvyat  a réussi une course sans faute pour s’offrir son tout premier podium en F1. En délicatesse avec de fortes vibrations provoquées par son gros plat du départ, le champion 2013 de GP3 perd une place au profit d’Hulkenberg  dès le 2ème tour et se voit rapidement intimer l’ordre de laisser passer Ricciardo. Repoussé au 13ème rang après son deuxième arrêt, Kvyat réalise un deuxième relais canon qui le conduira à une époustouflante 2ème place en dépit d’une pénalité de dix secondes pour avoir dépassé Hamilton en dehors de la piste. Brillant 4ème en qualification, Daniel Ricciardo chute à la 7ème place à la fin d’un premier tour agité. Combatif, il élimine Hulkenberg et Bottas sur deux dépassements magistraux au premier virage. Confortablement installé au 4ème rang jusqu’au retour d’Hamilton, il pique le Britannique au freinage lors du restart avant de voir la Mercedes s’empaler dans les flancs de sa Red Bull. Revenu sur les talons de l’autre flèche d’argent en fin de Grand Prix, le natif de Perth tente un freinage suicidaire sur Rosberg à cinq tours du but et provoque involontairement l’accrochage avec l’Allemand. Contraint d’abandonner la deuxième place à Kvyat, « smiling » conclut son après-midi mouvementé à la 3ème position, mais signe son premier podium de la saison. Rassurant.

Max Verstappen

Verstappen top 2

L’enfant prodige de la Formule 1 s’est rapidement relevé de son fade week-end anglais. Brillant en qualification où il décroche un convaincant 9ème chrono, repoussant Sainz à plus de trois dixièmes, Max Verstappen manque totalement son envol et perd quatre places au premier virage. Déterminé à revenir dans les points, le pilote Toro Rosso prend le meilleur sur Alonso au 7ème tour avant de ramarrer son coéquipier espagnol. Appelé à son stand dès la 15ème boucle, le Hollandais fructifie son « undercut », bien aidé il est vrai par les ennuis de Sainz au box et par l’accrochage entre Maldonado et Perez, remontant jusqu’en 9ème position. Plus rapide que Kvyat devant lui, le champion du monde 2013 de karting fond sur la Red Bull, mais ne parvient pas à déloger le Russe de sa 8ème position. Obligé d’effectuer son deuxième arrêt lors de l’intervention de la voiture de sécurité, le fils de Jos profite de l’agitation du restart pour grimper de trois places à la faveur de la crevaison de Bottas, qui a failli lui coûter son aileron avant, des malheurs d’Hamilton et de l’abandon de Räikkönen. Propulsé à une inespérée 5ème position, le Batave gagnera encore une place après l’accrochage entre Rosberg et Ricciardo. Incroyable 4ème malgré un drive-through pour vitesse excessive derrière la safety-car, Verstappen enregistre son meilleur résultat en F1 et remonte à la 11ème place du championnat pilote à un point du 10ème Grosjean. Solide.

Andrea Noviello

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