Les Tops du Grand Prix d’Italie

Hamilton the top Italie 2015
Sans rival à Monza, Lewis Hamilton s'adjuge le deuxième grand chelem de sa carrière.
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Lewis Hamilton

Hamilton top 2

Déjà vainqueur à deux reprises dans le temple de la vitesse, Lewis Hamilton a rejoint son compatriote Sterling Moss au palmarès avec trois succès à Monza. Dominateur lors de chacune des séances libres du week-end, le natif de Stevenage s’est adjugé en qualification la 49ème pole position de sa carrière, reléguant une nouvelle fois son coéquipier Rosberg loin derrière lui. Parfait à l’extinction des feux, le pilote Mercedes résiste à l’attaque de Vettel au premier virage et s’envole immédiatement. Trop rapide pour son poursuivant direct, le Britannique se bâtit en seulement 22 tours une confortable marge de 13 secondes sur son dauphin. Dernier des hommes de tête à opérer son changement de gommes au 27ème passage, le double champion du monde reprend la piste fort d’une avance encore accrue sur le pilote de la Scuderia. Intimé par son équipe d’hausser le rythme en fin de course afin de se couvrir d’une éventuelle pénalité des commissaires, le fils d’Anthony s’exécute avec brio parachevant son éclatante démonstration avec plus de 25 secondes sur Vettel. Sans pitié à Monza, le pilote flanqué du numéro 44 réalise le week-end parfait en empochant sa 40ème victoire et en s’offrant le deuxième grand chelem de sa carrière après la Malaisie l’an dernier. Mieux avec désormais 53 points d’avance sur son coéquipier Rosberg, Hamilton compte deux jokers et se rapproche encore un peu plus d’une troisième couronne mondiale. Géant.

Daniel Ricciardo

Ricciardo top 2

Dominé par son coéquipier Kvyat depuis plusieurs courses, Daniel Ricciardo a enfin remis les pendules à l’heure chez Red Bull. Et de quelle manière ! Encore accablé par les ennuis mécaniques, l’Australien a vu son tout nouveau moteur thermique partir en fumée lors des libres 3 après sept petits tours parcourus. Dans l’impossibilité d’effectuer la moindre tentative en Q2, le pilote Red Bull est repoussé en 19ème place sur la grille à la suite d’une absurde pénalité de 50 places. Pas échaudé par ses péripéties à répétition, le vice-champion 2010 de F3.5 réalise un envol exceptionnel qui le propulse au 13ème rang. 11ème après avoir dépassé Alonso et profité de l’abandon précoce de Grosjean, « smiling » ne peut rien contre l’attaque de Räikkönen au 3ème passage. Revenu dans les échappements de Button au 7ème tour, le natif de Perth élimine aisément l’Anglais dans le deuxième Lesmo avant de ramarrer Sainz. 7ème à la faveur des arrêts au stand, il livre un superbe duel à Perez entre le 28ème et le 30ème passage en dépit des carences de son moteur Renault et de pneus à la durée de vie sérieusement entamée. Appelé à son stand pour chausser des gommes neuves une boucle plus tard, l’ancien pilote HRT repart en 10ème place derrière Ericsson, mais parviendra à dépasser le Suédois dans l’avant-dernier tour pour s’offrir, à la faveur de l’abandon de Rosberg, une somptueuse 8ème position à l’arrivée. Avec onze places gagnées en course, Ricciardo signe la deuxième plus belle remontée de la saison et se replace à trois longueurs de Kvyat au championnat. Rassurant.

Sebastian Vettel

Vettel top 2

Véhément envers Pirelli à l’arrivée du Grand Prix de Belgique après avoir été victime d’une spectaculaire explosion de son pneu arrière droit, Sebastian Vettel a recouvert sa sérénité dans le fief de Ferrari pour s’offrir son huitième podium en rouge. Constamment devant son coéquipier Räikkönen en essais libres, l’Allemand a pourtant subi son troisième revers en qualification, concédant 54 minuscules millièmes au Finlandais. Auteur d’un très joli envol, à l’inverse d’ « Ice-Man » resté littéralement scotché sur la grille, le quadruple champion du monde a tenté, sans succès, de menacer Hamilton au premier virage. Rapidement distancé par le pilote Mercedes, le natif d’Heppenheim se contente de maintenir une marge de sécurité sur les Williams derrière lui. En délicatesse avec des gommes arrière qu’il dégrade trop vite en raison d’une auto mal réglée, « baby-schumi » stoppe au 26ème tour sans toutefois reculer dans la hiérarchie. Relégué à plus de 22 secondes d’Hamilton après l’arrêt de l’Anglais, la nouvelle coqueluche de Maranello voit l’autre flèche d’argent de Rosberg fondre sur lui dans le dernier tiers de course. Sauvé par l’abandon de son compatriote à deux tours de la fin, le pilote de la Scuderia décroche aisément la deuxième place au plus grand bonheur des tifosi italiens. Encore une fois irréprochable en course, Vettel recolle à 21 longueurs de Rosberg au championnat et permet à Ferrari de consolider sa deuxième place au classement constructeur. Un roc.

Marcus Ericsson

Ericsson top 2

Inexistant en début de saison face au surprenant Nasr, Marcus Ericsson a totalement inversé la tendance depuis trois courses et confirmé à Monza sa prise de pouvoir chez Sauber. Plus véloce que le Brésilien en qualification pour la quatrième fois consécutive, le Suédois accroche sa première Q3 depuis le Grand Prix de Chine même si une sévère pénalité le contraint à reculer de trois places sur la grille pour avoir gêné Hulkenberg en Q1. Crédité d’une très bonne mise en action, le pilote Sauber grimpe au 9ème rang à la fin du premier tour avant de gagner une autre position la boucle suivante après l’abandon de Grosjean qu’il a involontairement provoqué. Collé au basque du vainqueur des 24 Heures du Mans tout le premier relais, le natif de Kumla effectue son unique passage par les stands au 21ème tour après avoir dû céder devant l’attaque imparable de Räikkönen. Ressorti au 11ème rang, le Nordique est, une nouvelle fois, dépassé par le Finlandais au 32ème tour. Revenu dans les échappements d’Hulkenberg à dix tours de l’arrivée, l’ancien pilote Caterham ne trouvera jamais la faille sur l’Allemand et perdra même une position dans l’avant-dernier tour au profit de Ricciardo. Auteur d’un très beau Grand Prix qu’il conclut à la 9ème place, Ericsson rentre dans les points pour la troisième fois d’affilée et redonne de l’air à Sauber au championnat constructeur vis-à-vis de McLaren. En plein renouveau.

Andrea Noviello

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