Lauréat du Grand Prix de Monaco Historique en 2022, Marco Werner a renfilé sa combinaison de pilote à l’occasion de la quatorzième édition de l’épreuve princière. Engagé sur un double programme en Série E et en Série G, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans vise une nouvelle performance de choix dans les rues de la Principauté.
Sa dernière visite en Principauté s’était soldée par un bilan quasi parfait. Deuxième de la Série E (Voitures de Grand Prix F1 3L de 1973 à 1976. Ndlr) à moins de deux secondes du vainqueur du jour Stuart Hall, Marco Werner avait décroché la timbale en Série G (Voitures de Grand Prix F1 3L de 1981 à 1985. Ndlr), s’imposant avec une confortable marge de six secondes sur son premier poursuivant Michael Lyons. Lauréat pour la toute première fois du Grand Prix de Monaco Historique un an après avoir vu la victoire lui être retirée en raison de son accrochage avec Jean Alesi, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans (2005, 2006 et 2007. Ndlr) effectue son retour cette année en terre monégasque pour la quatorzième édition de l’épreuve princière.
« Monaco est toujours un événement spécial, confie le natif de Dortmund en amont des premiers essais. J’ai de bons souvenirs ici notamment ceux de ma victoire lors du Grand Prix de Formule 3 en 1992. En tant que jeune pilote à l’époque, ce succès marquait une nouvelle étape dans ma carrière. La Formule 1 aurait dû être la marche suivante, mais je n’avais pas les fonds nécessaires pour y accéder. » Reconverti avec succès en Tourisme puis en Endurance jusqu’à son retrait de la compétition en 2015, le pilote allemand a depuis largement eu le temps de surmonter sa déception en se glissant à plusieurs reprises dans le baquet d’une de ces machines d’exception qui plus jeune l’a tant fait rêver.
« Faire le moins d’erreur possible »
Devenu un habitué des épreuves consacrées aux voitures anciennes (il compte plusieurs participations à Le Mans Classic, au FIA Master Historic Sport Car, au Trophée Lurani FIA pour les voitures de Formule Junior ou encore au Goodwood Revival. Ndlr), Marco Werner dispute cette année son cinquième Grand Prix de Monaco Historique, preuve non seulement de son attachement tout particulier à l’épreuve princière mais également de son indéfectible passion pour l’histoire de son sport. Engagé comme il y a deux ans dans les catégories E et G, l’ancien pilote Audi va ainsi retrouver le volant de la Lotus 76 ex-Ronnie Peterson et de la Lotus 87B à bord de laquelle l’une de ses idoles de jeunesse, Nigel Mansell, a fourbi ses premières armes en catégorie reine.
Avec l’ambition de prendre du plaisir avant tout même si un résultat semblable à celui de 2022 ne serait pas pour lui déplaire. « On va essayer, lance le sourire aux lèvres le triple vainqueur des 12 Heures de Sebring. Mais comme toujours, tout ne dépend pas uniquement de nous. Quelquefois, vous pouvez rencontrer des problèmes à Monaco. La première chose va être de terminer la course. Personne ou presque ne parvient à rallier l’arrivée ici sans avoir commis la moindre faute. On va donc s’évertuer à faire le moins d’erreur possible et à franchir le drapeau à damier. On verra ensuite quel sera le résultat au bout. » Qualifié en deuxième (avec la Lotus 76. Ndlr) et en première ligne (avec la Lotus 87B. Ndlr), l’Allemand n’a désormais plus qu’à mettre ses paroles en pratique pour espérer, de nouveau, s’inviter au palmarès de l’épreuve monégasque.
Andrea Noviello
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