Marino Franchitti : « Tout le monde veut courir à Monaco »

MGPH 2024 Marino Franchitti
Marino Franchitti garde un souvenir impérissable de son premier Grand Prix de Monaco Historique.
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Officiellement retiré de la compétition depuis sa dernière expérience en IMSA en 2018, Marino Franchitti a retrouvé le chemin des circuits ce week-end à l’occasion du Grand Prix de Monaco Historique 2024. Contraint à l’abandon au bout de seulement trois tours il y a deux ans, l’Écossais espère bien prolonger le plaisir pour sa deuxième participation à l’épreuve princière.

Sa première expérience sur le Grand Prix de Monaco Historique s’était achevée de façon prématurée. Contraint de renoncer au bout de trois petits tours en 2022 suite à un problème technique, Marino Franchitti n’en avait pas moins vécu l’un des meilleurs week-ends de course de toute sa carrière de pilote. Tombé sous le charme de l’épreuve princière et de son exceptionnel plateau de voitures anciennes, le vainqueur des 12 Heures de Sebring 2014 s’était juré de retenter l’expérience dès que l’occasion se présenterait. Deux ans après ce coup d’essai avorté, l’Écossais est de retour en Principauté ce week-end à l’occasion de l’édition 2024.

« Tout le monde veut courir à Monaco, s’enthousiasme le petit frère de Dario Franchitti en marge des premiers essais. Et ce peu importe la catégorie dans laquelle vous roulez. Le cadre est juste incroyable. De surcroît, j’ai toujours aimé les circuits en ville. Disputer une course sur le plus célèbre d’entre eux représente forcément quelque chose de spécial. » Heureux de retrouver une ville dans laquelle il compte de nombreux amis, l’ancien pilote Mazda en IMSA a vu les choses en grand cette année puisqu’en plus de sa participation en Série A2 (Voitures de Grand Prix à moteur avant construites avant 1961. Ndlr), le désormais retraité des circuits a également décidé de concourir dans la catégorie comprenant les Formule 1 les plus récentes de ce quatorzième Grand Prix de Monaco Historique.

« Vous vous sentez un peu plus exposés »

Celles cravachées jadis par Keke Rosberg, Michele Alboreto et autres Stefan Bellof. Engagé dans cette Série G (Voitures de Grand Prix F1 3L de 1981 à 1985. Ndlr) au volant de la Tyrrell 012 pilotée en 1985 par l’ex-grand espoir du sport automobile allemand, Marino Franchitti va ainsi pouvoir toucher du doigt deux époques diamétralement opposées de la F1. Une chance dont il compte bien profiter un maximum lui qui n’a, tout comme son frère Dario, pas eu le bonheur de grimper jusqu’au pinacle du sport automobile durant sa carrière de pilote. Soucieux de faire honneur au prestige des deux machines qui lui ont été confiées ce week-end, le natif de Bathgate entend surtout respecter l’héritage laissé par quelques-uns de ses héros d’enfance.

Quitte à se priver volontairement de l’apport, forcément rassurant, de ceintures de sécurité sur sa magnifique Maserati 250F. « Bien sûr vous vous sentez un peu plus exposés, confesse l’Écossais depuis le paddock de l’épreuve princière. Mais la voiture est juste superbe dans sa configuration d’origine. Je voulais aussi expérimenter ce qu’ont vécu en leur temps des pilotes comme Juan-Manuel Fangio ou Sterling Moss. C’est pour cette raison que j’ai décidé de me passer de ceintures de sécurité. Mon beau-père Nick Mason, qui est aussi le propriétaire de la voiture, l’a toujours conduite de cette façon. Alors certes elle est très physique, mais en aucun je n’aurais voulu la piloter d’une autre manière. »

Andrea Noviello

GMH 2024 Marino Franchitti Tyrrell
Outre la Maserati 250F, le pilote écossais pilote également une Tyrrell 012 ce week-end à Monaco.
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