Initié à la course automobile par son père, Maxime Castelein a découvert le week-end dernier le mythique tracé princier à l’occasion du 10ème Grand de Monaco Historique. Enthousiasmé par sa première expérience en Principauté, le pilote belge a surtout cherché à se faire plaisir au volant de sa Mercedes-Benz SSK.
Son visage de jeune premier et son air juvénile détonne dans le paddock du Grand Prix de Monaco Historique. Si la plupart des concurrents de cette 10ème édition affichent allégrement les 50 ans au compteur, lui peut encore se targuer d’avoir toute la vie devant lui. Pourtant, Maxime Castelein est loin d’être un néophyte dans le milieu de la course automobile. Emmené sur les plus grands circuits du monde (Le Mans, Spa-Francorchamps) dès son plus jeune âge par son père Jean-Claude pilote amateur, il enregistre pendant toute son enfance les précieux conseils prodigués par son paternel avant de s’installer à son tour derrière un baquet.
Après avoir écumé la grande majorité des circuits de son pays natal la Belgique, il vient déjà d’assouvir l’un de ses plus grands rêves : piloter sur le mythique tracé de la Principauté au volant de la Mercedes-Benz SSK familiale. « Je suis très heureux d’avoir le privilège de rouler ici, révèle le pilote flanqué du numéro 7. Il s’agit de ma toute première expérience sur ce tracé et c’est juste magnifique. Mon père avait déjà participé à cette épreuve il y a quatre ans de cela. Il a également pris part au Rallye Historique au volant d’une Porsche. Mais il n’a jamais eu la chance d’étrenner cette voiture à Monaco. » Il faut dire que le bolide amené cette année par la famille Castelein est une véritable pièce de collection.
« Des grands fans de Mercedes »
Produite à seulement 40 exemplaires, elle a été alignée lors des trois premiers Grand Prix de Monaco de l’histoire, terminant notamment à la 3ème place de l’édition inaugurale de 1929 avec à son bord l’un des pilotes les plus talentueux de sa génération Rudolf Caracciola. « C’est une voiture qui a une grande histoire, confirme Maxime. Elle a aussi beaucoup de charme. Nous sommes des grands fans de Mercedes dans la famille et quand l’opportunité d’acquérir une voiture historique s’est offerte à nous, nous avons logiquement porté notre choix sur un modèle de la marque à l’étoile. »
Venu avant tout pour prendre du plaisir, Maxime n’a pourtant pas échappé à la tentation de pousser un petit peu sa machine sur le tourniquet monégasque. Si la Série A (voitures de Grand Prix d’avant-guerre) n’est désormais plus une épreuve chronométrée, le jeune belge s’est tout de même permis quelques libertés tout en veillant à ne pas égratigner l’auto achetée il y a cinq de cela par son père à un vieux collectionneur allemand. « Elle se conduit comme un tank de toute façon, plaisante l’ancien étudiant de Syntra West. Les virages et les freinages sont très complexes à négocier donc je me suis contenté de m’amuser. »
Andrea Noviello
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