Trois semaines seulement après son passage remarqué au Castellet, Stéphane De Groodt s’est de nouveau glissé dans la peau d’un pilote de course à l’occasion du 14e Grand Prix de Monaco Historique. Honoré de pouvoir piloter l’espace d’un week-end la Maserati 250F du grand Fangio, le comédien s’est juré de ne pas se laisser griser par son amour de la vitesse.
En un peu moins de deux ans, il aura expérimenté le passé récent et beaucoup plus lointain de la Formule 1. Dix-huit mois seulement après avoir assouvi « son rêve de gosse » en pilotant l’Alpine A521 d’Esteban Ocon sur le circuit de Monza, Stéphane De Groodt a de nouveau troqué son costume de comédien contre une combinaison de pilote à l’occasion du Grand Prix de Monaco Historique 2024. Mais contrairement à sa précédente expérience italienne, il n’est cette fois plus question de monoplace moderne mais belle et bien d’une machine exploitée en son temps par l’immense Juan-Manuel Fangio.
« Laurent Vallery-Masson, l’organisateur du Grand Prix de France Historique, m’a invité il y a trois de semaines de cela au Castellet, rembobine l’humoriste belge au sortir des premiers essais de la catégorie A2 (Voitures de Grand Prix à moteur avant construites avant 1961. Ndlr). Il m’a offert un énorme cadeau en me permettant de rouler au volant d’un prototype et d’une F1 d’AGS. Le dimanche, il m’a emmené dans les boxes en me disant qu’il avait une petite surprise pour moi. » La surprise en question ? Une Bugatti 250F pilotée à la fin des années 50 par le quintuple champion du monde argentin.
« L’unique objectif sera de la ramener entière »
Amené à se produire sur le circuit Paul-Ricard aux côtés notamment de son idole de jeunesse et compatriote Jacky Ickx, Stéphane De Groodt s’imaginait alors que cette prise en main de la F1 du dernier sacre « d’El Maestro » en 1957 serait sans suite. Que nenni ! Un appel de Laurent Masson plus tard et le réalisateur originaire de Bruxelles était de nouveau bombardé dans l’habitacle de la belle italienne. À la différence notable toutefois qu’il ne s’agit plus d’une simple parade comme au Castellet à la fin du mois d’avril, mais d’un vrai week-end de course sur le mythique et impitoyable tracé princier.
« Tout le monde sait ce que Monaco représente en termes de course, confie l’ex-pilote de F3000 depuis le paddock installé sur le Quai Antoine 1er. Rouler ici avec la voiture de Fangio c’est un truc de dingue ! Laurent (Vallery-Masson. Ndlr) et Mario (responsable du team Methusalem. Ndlr) m’ont fait là un cadeau inestimable donc je me dois d’être digne de leur confiance. Étant donné le coût considérable de ces autos, l’unique objectif sera de la ramener entière quitte à lâcher deux ou trois secondes par-ci, par-là. » Qualifié à la neuvième place de sa série, le comédien tentera de mettre en pratique ces belles paroles dimanche lors d’une course où il espère bien ne pas endosser le mauvais rôle.
Andrea Noviello
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