Les Tops du Grand Prix de Russie

Nico Rosberg the top Russie 2016
Nico Rosberg porte à 135 le nombre de succès enregistrés par un moteur Mercedes en F1.
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Fernando Alonso

Fernando Alonso top Russie 2016

Pas en mesure d’accrocher le top 10 il y a deux semaines en Chine pour son retour à la compétition, Fernando Alonso a corrigé le tir en Russie, débloquant son compteur en 2016. Désormais entièrement remis de sa spectaculaire cabriole de Melbourne, le double champion du monde n’a pourtant pas connu une entame de week-end des plus rassurantes. Devancé par son coéquipier Button dans chacune des séances libres, le natif d’Oviedo a également subi la domination du champion du monde 2009 dans l’exercice du tour chronométré, échouant à la 14ème place à un peu plus d’un dixième de l’Anglais. Bien que placé sur le côté le moins adhérent de la piste, l’Espagnol réussit un envol prodigieux qui lui permet de grimper à la 7ème position après avoir brillamment éviter le chaos du départ. Blotti dans les roues de Verstappen lors du restart au 3ème tour, le « Taureau des Asturies » ne parvient logiquement pas à suivre le rythme de la Toro Rosso. Le pilote McLaren se charge alors de maintenir à distance la Haas de Grosjean, une tâche dont il s’acquitte avec brio. Appelé à son stand dans la 21ème boucle afin de chausser les pneus tendres, « Nando » profite de l’abandon du Néerlandais douze boucles plus tard pour gagner une place. Parfait jusqu’au bout, l’Ibère enregistre une superbe 6ème place synonyme de huit points au championnat. N’en déplaise à Johnny Herbert, Alonso n’est pas encore prêt de prendre sa retraite. Indestructible.

Nico Rosberg

Nico Rosberg top Russie 2016

La baraka ne quitte décidemment plus Nico Rosberg en cette saison 2016. Déjà vainqueur à trois reprises avant d’arriver en Russie, l’Allemand ne s’est pas fait prier pour enchaîner un quatrième succès consécutif dans le parc olympique de Sotchi. Devancé par Hamilton lors des libres 2 et 3, le vice-champion du monde en titre a parfaitement tiré profit des nouveaux ennuis mécaniques de son coéquipier en qualification pour s’adjuger avec autorité la 24ème pole position de sa carrière. Auteur d’un envol parfait, le pilote Mercedes vire en tête au premier virage et se met immédiatement à l’abri d’une éventuelle attaque de Räikkönen. Sa relance après l’intervention de la voiture de sécurité est toute aussi limpide. Le natif de Wiesbaden surprend le Finlandais au restart et peut alors entamer son long cavalier seul en tête du Grand Prix. Simple formalité, son unique changement de gommes au 21ème passage ne le prive même pas du commandement, preuve de sa cinglante supériorité en Russie. Moins agressif qu’Hamilton dans les dépassements des retardataires, il lâche près de sept secondes à l’Anglais en l’espace dix tours, mais ne s’en émeut guère. Les problèmes de son voisin de garage aidant, le fils de Keke reprend le large en fin d’épreuve et s’en va quérir sa 18ème victoire en F1, la 7ème consécutive depuis le Mexique l’an dernier. Auteur du premier grand chelem de sa carrière, Rosberg affiche un score parfait de 100 points au championnat. Tout simplement ébouriffant.

Valtteri Bottas

Valtteri Bottas top Russie 2016

Moins en vue Massa depuis l’ouverture de la saison en Australie, Valtteri Bottas a brillamment renversé la situation chez Williams à l’occasion du Grand Prix de Russie. D’entrée dans la coup au volant d’une monoplace répondant parfaitement aux caractéristiques du tracé de Sotchi, le Finlandais s’offre un magnifique 3ème chrono en qualification, devançant pour la troisième fois d’affilée son coéquipier brésilien dans l’exercice du tour chronométré. Propulsé en première ligne par la pénalité de cinq places infligée à Vettel, le champion 2011 de GP3 ne profite pas de cette aubaine pour menacer Rosberg lors de l’extinction des feux. Au contraire, il perd une place au profit de son compatriote Räikkönen dès le 2ème virage, mais parvient à échapper au chaos du premier tour. Une relance mieux négociée que celle du champion du monde 2007 lui permet toutefois de récupérer son bien dans la 3ème boucle. Capable de résister aux assauts de la Ferrari puis à ceux de la Mercedes d’Hamilton tout le premier relais, il tente l’ « undercut » au 16ème passage histoire de se protéger de ses adversaires. Hélas, la stratégie employée par Williams s’avère une nouvelle fois erronée. Dépassé par Hamilton et Räikkönen, le natif de Nastola tombe à une 4ème place qu’il ne quittera plus jusqu’au drapeau à damier. Arrivé avec près de 25 secondes d’avance sur l’autre machine élaborée à Grove, Bottas inscrit 12 points précieux au championnat et reprend un léger ascendant sur le Pauliste dans le duel interne chez Williams. De retour aux affaires.

Kevin Magnussen

Kevin Magnussen top Russie 2016

Passé à deux reprises tout proche d’inscrire ses premiers points cette saison, Kevin Magnussen a enfin recueilli le fruit de ses efforts en débloquant son compteur à Sotchi. Crédité d’un modeste 17ème chrono lors de la séance qualificative, il colle tout de même quatre dixièmes à son coéquipier Palmer, le Danois a construit l’essentiel de son exploit sur un départ habillement négocié. Si sa mise en action n’a rien d’extraordinaire, le pilote Renault réussit à se frayer un chemin dans les virages 2 et 3 malgré la cohue provoquée par Kvyat. Déjà 9ème après l’entrée en piste de la voiture de sécurité, le champion 2013 de F3.5 gère bien sa relance et parvient à contenir assez facilement son voisin de garage derrière lui. Ressorti en 13ème position de son seul changement de pneus au 16ème tour, le fils de Jan opère une remontée méthodique vers le top 10 qu’il ponctue d’un somptueux duel avec la Red Bull de Ricciardo. Après avoir échangé à plusieurs reprises sa position avec l’Australien, le natif de Roskilde prend finalement le dessus sur « Smiling » au 29ème passage. Propulsé à la 7ème place par l’abandon de Verstappen quatre boucles plus tard, le Nordique résiste à la pression de Grosjean dans les derniers tours et récolte six points au combien mérités. Non content de lancer le championnat 2016 de Renault, Magnussen apporte au constructeur français une bouffée d’air bienvenue après le couac de Shanghai. Rassurant.

Andrea Noviello

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