Les Tops du Grand Prix d’Europe

Nico Rosberg the top Europe 2016
Nico Rosberg réalise à Bakou le deuxième grand chelem de sa carrière en Formule 1.
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Sergio Perez

Sergio Perez top Europe 2016

Sergio Perez est décidemment un adepte des montagnes russes. Une semaine après son résultat en demi-teinte sur les rives du Saint-Laurent, le Mexicain a de nouveau fait le show pour le premier Grand Prix de l’histoire de l’Azerbaïdjan. Parti à la faute lors des libres 3, une erreur qui lui vaudra une pénalité de cinq places sur la grille de départ après avoir dû changer de boîte de vitesse, le pilote Force India a créé la sensation en s’offrant un incroyable 2ème chrono lors de la séance qualificative. Contraint de s’élancer depuis la 7ème place sur la grille, « Checo » réalise un très bel envol qui lui permet d’éliminer d’entrée la Toro Rosso de Kvyat et la Williams de Massa. Prudent en début de Grand Prix, le natif de Guadalajara amorce son retour sur Räikkönen à partir du 7ème passage. Débarrassé de la Ferrari une boucle plus tard après l’arrêt au stand du Finlandais, le protégé de Carlos Slim parvient à ménager ses gommes jusque dans la 16ème boucle avant de passer à son tour par la case box. Reparti au 8ème rang chaussé en gommes tendres, le pilote flanqué du numéro 11 opère rapidement la jonction avec Massa et l’élimine dans l’interminable ligne droite des stands au 20ème passage. Totalement déchaîné, l’ancien pilote Sauber prend le meilleur sur la Red Bull de Ricciardo deux boucles plus tard pour s’installer en 4ème position. Revenu dans le sillage de Räikkönen à trois boucles de l’arrivée, le Mexicain se joue d’ « Ice-Man » dans le dernier tour de course à la suite d’une manœuvre imparable au premier virage. Impressionnant tout le week-end, Perez signe une splendide 3ème place synonyme de 7ème podium en carrière et se place comme l’un des principaux animateurs de la prochaine période des transferts. En pleine bourre.

Nico Rosberg

Nico Rosberg top Europe 2016

Malmené depuis deux Grand Prix par son coéquipier Hamilton, Nico Rosberg a parfaitement relevé la tête sur les bords de la mer Caspienne. Alors que son triple champion du monde d’équipier s’est perdu en erreurs et approximations, le fils de Keke s’est montré tout bonnement parfait d’un bout à l’autre du week-end. D’abord en retrait lors des différentes séances libres, l’Allemand a parfaitement su tirer son épingle du jeu dans l’exercice des qualifications. Installé sur la première ligne de la grille de départ pour la 19ème fois de sa carrière, le natif de Wiesbaden prend toutefois un envol moyen lors de l’extinction des feux qui le place sous la menace de Ricciardo. Pas décidé à laisser aussi facilement filer les commandes du Grand Prix, le double vice-champion du monde ferme la porte à l’Australien et vire en tête dans le premier virage. La balade du pilote Mercedes peut alors commencer. Littéralement sur une autre planète, le champion 2005 de GP2 colle 11,4 secondes en seulement dix tours à son dauphin Vettel. Capable de parfaitement ménager ses gommes, le pilote flanqué du numéro 6 prolonge son premier relais jusqu’au 21ème passage. Reparti chaussé en tendres sans même perdre les rênes de la course, il subit, tout comme son coéquipier Hamilton, un problème de perte de puissance qu’il parvient toutefois à rapidement endiguer. Intouchable jusqu’au bout, le fils de Keke décroche la 19ème victoire de sa carrière au terme d’une nouvelle démonstration de force. Mieux, Rosberg récupère un confortable matelas d’avance de 24 points sur son coéquipier Hamilton et se replace dans les meilleures dispositions psychologiques avant d’aborder un été brulant. Un rebond bienvenu.

Sebastian Vettel

Sebastian Vettel top Europe 2016

Privé d’une possible victoire il y a une semaine au Canada, Sebastian Vettel n’a cette fois jamais été en mesure de briguer un potentiel 43ème succès en F1. Mais l’Allemand aura encore su maximiser le potentiel d’une SF16-H nettement moins à son avantage à Bakou en décrochant une nouvelle 2ème place sous le drapeau à damier. En difficulté tout le début du week-end, le natif d’Heppenheim est parvenu à inverser la tendance au moment fatidique des qualifications. Si son chrono identique au millième près à celui de Ricciardo ne lui a valu que le 4ème temps des qualifications, la pénalité infligée à Perez pour changement de boîte de vitesse propulsa « Baby-Schumi » un rang plus haut sur la grille. Et le fer de lance de la Scuderia a très bien su en profiter. Relativement bien parti à l’extinction des feux, bien qu’il ne gagne aucune place au départ, le quadruple champion du monde se signale d’entrée par un freinage manqué au 4ème tour. Rapidement au fait des problèmes pneumatiques de Ricciardo devant lui, le pilote Ferrari se débarrasse de l’Australien deux boucles plus tard en profitant de la redoutable association aspiration-DRS dans l’interminable ligne droite des stands. Hélas pour lui, l’écart est déjà trop important à ce moment là sur Rosberg. Rejeté à 10,3 secondes du leader au 8ème passage, l’ancien protégé d’Helmut Marko ne peut plus viser la victoire. Appeler à son box afin de monter les gommes tendres dans la 20ème boucle, la figure de proue de Maranello repart derrière Räikkönen, mais le dépasse facilement au 28ème tour grâce aux consignes imposées par la Scuderia. Encore placé à défaut d’avoir été brillant, Vettel emmagasine 18 nouveaux points qui le placent plus que jamais dans la peau d’outsider numéro un des flèches d’argent dans la course au titre. Solide.

Jenson Button

Jenson Button top Europe 2016

Annoncé avec de plus en plus de véhémence en partance vers Williams, Jenson Button a de nouveau prouvé à son employeur qu’il n’était pas encore prêt d’abandonner son baquet à l’étoile montante Vandoorne. En grande difficulté lors des qualifications, il n’accroche qu’un piteux 19ème temps à plus d’une demi-seconde du chrono réalisé par son coéquipier Alonso, le Britannique s’est parfaitement racheté le dimanche en étalant toute sa science de course et sa maestria volant en main. Placé du côté le plus adhérent de la piste, le champion du monde 2009 s’extirpe brillamment de son emplacement au départ et gagne quatre places au détriment d’Haryanto, Wehrlein, Gutierrez et Sainz. Déjà 13ème à la fin du 5ème tour, le natif de Frome marque son premier changement de pneus une boucle plus tard. Retombé en 19ème position, l’Anglais met à profit son énorme expérience pour revenir très rapidement dans le sillage de l’autre monoplace dessinée à Woking. Un brin plus véloce que l’Espagnol, le vétéran du plateau va patiemment attendre la deuxième salve des changements de gommes avant de porter l’estocade sur le « Taureau des Asturies ». Toujours coincé au 13ème rang derrière Alonso après son second pit-stop dans la 25ème boucle, le pilote McLaren profite des soucis de boîte de vitesse rencontrés par l’Espagnol pour récupérer la 12ème place au 38ème passage. Galvanisé par l’infime espoir de ramener des points, il trouve l’ouverture sur Magnussen cinq boucles plus tard, mais devra se contenter de cette 11ème position à l’arrivée. Crédité d’une nouvelle performance de choix compte tenu de la faiblesse de son bloc Honda, Button montre à l’ensemble du paddock qu’il n’a rien perdu de son sublime coup de volant. Un métronome.

Andrea Noviello

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