Jean-Éric Vergne : « On n’est pas là où on l’on voudrait être »

Jean-Éric Vergne vise la passe de deux cette année à Monaco après sa victoire de 2019.
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Frustré par un début de saison en dents de scie, Jean-Éric Vergne espère profiter du ePrix de Monaco pour s’installer durablement au sommet de la hiérarchie.

Sa victoire dans les rues de Rome n’aura, en fin de compte, été qu’un délicieuse parenthèse dans une entame de saison particulièrement morose. Vainqueur par KO d’un duel acharné avec l’Audi de Luca Di Grassi en Italie (le Brésilien renonçant à quelques minutes de l’arrivée en raison d’une rupture de son arbre de transmission alors qu’il occupait la tête de la course. Ndlr), Jean-Éric Vergne éprouve depuis toutes les peines du monde à convertir en résultat un potentiel que tout le paddock sait évident. Reparti bredouille du deuxième meeting organisé dans la capitale italienne, le pilote DS Techeetah ne s’est guère montré plus flamboyant par la suite, se contentant d’un maigre total de huit petits points lors du double rendez-vous de Valence.

« On n’a clairement pas connu un très bon début de saison, reconnaît avec honnêteté le natif de Pontoise. Aujourd’hui, on n’est pas là où l’on voudrait être, mais le côté positif c’est qu’on n’est pas loin des leaders. On a une bonne voiture et on sait comment gagner. On est donc tous très motivés pour remporter cette course à Monaco et remonter dans le classement. » Septième du championnat avec 33 unités au compteur, le Francilien aborde avec détermination un rendez-vous monégasque qui pourrait déjà marquer un tournant dans cet exercice 2020/2021. Conscient de ne plus avoir le droit à l’erreur sous peine de se voir définitivement distancer par les pilotes Mercedes dans la course au titre, Vergne entend jouer son va-tout à fond sur un tracé qu’il apprécie et sur lequel il s’est déjà imposé par le passé (2019. Ndlr).

« Monaco, c’est vraiment un bel endroit pour courir, confie le double champion de la discipline lors de la conférence de presse d’avant ePrix. Je suis d’autant plus heureux de revenir ici que cette année on roule sur le tracé F1. Celui que l’on utilisait jusque-là commençait vraiment à devenir trop petit pour des Formule E. Et c’est d’autant plus vrai cette année avec un plateau de vingt-quatre voitures. Basculer sur le grand tracé a donc été la bonne décision. » Revenu à des réglages plus basiques sur sa monoplace, le pilote DS Techeetah espère ainsi retrouver toutes ses sensations dans les rues de la Principauté histoire de démontrer à l’ensemble de ses adversaires qu’il ne compte pas faire don de sa couronne mondiale une deuxième saison consécutive.

Andrea Noviello

Jean-Éric Vergne accuse déjà vingt-quatre points de retard sur le leader De Vries au championnat.
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