Les Trophées des Légendes : Yvon Amiel s’invite sur le podium

Yvon Amiel Trophées des Légendes
L'élaboration des huit Trophées des Légendes a nécessité deux mois pleins de travail de la part d'Yvon Amiel.
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Riche cette année encore d’un plateau exceptionnel, le Grand Prix de Monaco Historique a innové à l’occasion de cette treizième édition en remettant aux vainqueurs de chaque série des trophées imaginés par le dessinateur cannois Yvon Amiel.

Depuis 2020, date à laquelle il a mis fin à une longue (35 ans. Ndlr) et très belle carrière de chirurgien-dentiste, il n’a pas franchement levé le pied. Auteur d’un second ouvrage sur le Grand Prix de Monaco cette même année, Yvon Amiel a depuis enrichi sa collection d’albums de deux numéros supplémentaires, emmenant tout d’abord son célèbre héros « Antoine le Pilote » sur les très piégeuses spéciales du Tour de Corse avant de carrément l’embarquer pour un Tour de France Auto à bord de l’inoubliable Matra 650. Et comme si cela ne suffisait pas, le dessinateur cannois s’est lancé un autre fabuleux défi en imaginant pour le compte de l’Automobile Club de Monaco des trophées décernés lors de l’édition 2022 du Grand Prix de Monaco Historique.

« Mon idée initiale était d’aller vers la Formule 1, dévoile celui qui a développé son coup de crayon dans sa ville natale de Rabat. On a, cependant, vite compris que la F1 serait très difficilement accessible. Les membres de l’Automobile Club y ont réfléchi et nous ont finalement proposé de faire le Grand Prix de Monaco Historique. On a reçu le feu vert définitif de l’ACM seulement deux mois avant l’épreuve. Autant dire que l’on a quasiment dû travailler en continue avec Fernando Grande pour fabriquer les trophées dans les délais impartis. » Pressés par le temps, Yvon Amiel et son maquettiste ont également été confrontés à un autre écueil de taille : l’absence totale de modelage pour des casques dits non intégraux (le premier casque intégral est apparu en F1 lors de la saison 1968. Ndlr).

« Amener un jour ces trophées en Formule 1 »

Contraints et forcés de créer de toutes pièces le serre-tête façon Louis Chiron ou encore le casque demi-bol de Graham Hill et de Vittorio Marzotto, Amiel et son acolyte n’ont ainsi pas compter les heures de travail pendant deux mois pour finalement parvenir à livrer les huit trophées commandés (un pour chaque série. Ndlr) trois jours avant le début de l’épreuve princière. Définitivement validés par le président de l’ACM Michel Boeri à la veille des premiers roulages, les Trophées des Légendes ont ensuite été décernés aux vainqueurs de chaque série (en plus de la traditionnelle coupe de SAS Le Prince de Monaco. Ndlr) à l’issue de la journée de course du dimanche, le résident cannois prenant même le soin de signer ses œuvres avant qu’elles ne soient remises aux différents lauréats de ce treizième Grand Prix de Monaco Historique.

« Les pilotes étaient tous ravis, savoure l’illustrateur au trait élégant et expressif. Certains d’entre eux m’ont même contacté après coup sur les réseaux sociaux. Marco Werner (triple vainqueur des 24 Heures du Mans. Ndlr) m’a notamment envoyé un message en m’expliquant que sa femme ne supportait pas de voir des coupes à la maison. Elle lui interdisait de les exposer chez eux. Mais il a ajouté que ce trophée-là occuperait une bonne place dans son salon. » Enchanté de l’accueil réservé à ses MGPH Legend Trophy durant ce week-end princier, Yvon Amiel espère pouvoir rééditer l’expérience dans deux ans même s’il ne s’interdit pas d’ici là de retenter sa chance avec la catégorie reine du sport automobile. « Mon ambition ultime, c’est d’amener un jour ces trophées en Formule 1. Je croise les doigts. »

Andrea Noviello

Werner trophée Senna GPMH
Vainqueur de la Série G, Marco Werner s’est vu décerner le très convoité trophée Ayrton Senna.
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