Billet d’humeur : La messe est dite !

Billet d'humeur Japon 2018
Hamilton et Mercedes peuvent pavoiser : les titres mondiaux sont quasiment dans la poche.
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Cette fois le doute n’est plus permis. En remportant à Suzuka sa sixième victoire en sept courses, la tornade Lewis Hamilton a balayé les derniers espoirs de sacre d’une Scuderia Ferrari dangereusement à la dérive depuis son Grand Prix à domicile. Dans son fief de Monza, l’écurie la plus titrée de l’histoire s’était, déjà, fait manger tout cru par le carnassier originaire de Stevenage. Elle avait également lourdement pâti de la nouvelle erreur de son leader Sebastian Vettel et de son manque de fermeté vis-à-vis de celui (Kimi Räikkönen) qui était censé l’épauler. Deux semaines plus tard à Singapour, le team transalpin a essuyé un autre revers cinglant face à sa rivale Mercedes, payant au prix fort ses errances stratégiques des qualifications. Sotchi aurait alors pu amorcer le rebond des hommes de Maurizio Arrivabene, mais jamais les monoplaces rouges ne pourront y soutenir la comparaison avec d’intouchables flèches d’argent. Le rendez-vous japonais représentait dès lors l’ultime opportunité d’enrayer la spirale négative et de relancer les chances du team de Maranello. Il n’en a rien été. La faute à une fébrilité toujours aussi prononcée de la part des stratèges de la Scuderia (quelle brillante idée de lancer ses deux pilotes en intermédiaires lors de la Q3 !) et par le manque de clairvoyance d’un Sebastian Vettel rarement aussi brouillon qu’en cette saison 2018. En se précipitant derrière Verstappen, l’Allemand s’est, une fois de plus, sabordé, offrant par la même occasion une cinquième couronne mondiale à Lewis Hamilton sur un plateau. La messe est dite !

Andrea Noviello

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