Géry Mestre : « On a vraiment un plateau fantastique »

ACM Géry Mestre GPHM 22
Géry Mestre reconnaît que le très serré timing de préparation n'a pas facilité la tâche des équipes de l'ACM.
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Fidèle au poste comme chaque année, le Président de la Commission des Voitures de Collection loue la qualité du plateau proposé lors de ce treizième Grand Prix de Monaco Historique.

La crise sanitaire avait fortement impacté le volume du plateau présenté l’an dernier. Ce treizième Grand Prix de Monaco Historique retrouve-t-il son faste passé ?

Absolument. On a deux fois plus de voitures que l’année dernière. Quand l’an passé on avait, par la force des choses, dû se contenter de 90 autos, on a réussi à rassembler 180 machines cette année. Lorsque vous vous baladez dans les stands, vous vous apercevez que ce sont toutes des merveilles. Même des personnes qui comme nous voyons ça toute l’année sommes subjugués. On a vraiment un plateau fantastique sur cette treizième édition.

Comment parvenez-vous chaque année à réunir autant de voitures iconiques de l’histoire du sport automobile ?

Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. Le Grand Prix de Monaco est l’un des plus vieux du calendrier. Le circuit existe depuis 1929 et il est quasiment toujours le même. La ville de Monaco, l’Automobile Club et le Prince font également de gros efforts pour agir dans notre sens. Tout le monde est passionné ici et les gens qui viennent sur ce Grand Prix le savent parfaitement. Monaco c’est un petit écrin, mais on s’y sent bien. Il n’y a pas de stress et l’atmosphère est très sympathique.

« C’est important que le public puisse prendre des photos » 

Contrairement aux éditions précédentes, vous n’avez cette fois bénéficié que d’un an pour préparer ce Grand Prix Historique. Le timing n’a-t-il pas été trop serré ?

Ce ne fut clairement pas une tâche facile, mais on a comme toujours mené cette mission en équipe. Six personnes travaillent en permanence sur le Grand Prix Historique. Organiser cette course requiert non seulement un gros travail administratif, mais aussi pas mal de recherches pour vérifier l’authenticité des voitures. On mène, à ce titre, un vrai travail de relation avec les concurrents. Il faut également installer toutes les tentes, accueillir les poids lourds … Cela ne se fait pas comme ça. L’équipe commence, toutefois, à être bien rodée à l’exercice.

Contrairement à d’autres épreuves historiques, le Grand Prix de Monaco a la particularité d’offrir un libre accès de son paddock aux amoureux de voitures anciennes …

Tout à fait. Il est indispensable que le public puisse venir. Quand vous regardez ces autos de près, vous avez ensuite envie d’aller les voir tourner en piste. On est ravi de permettre aux fans de déambuler librement dans le paddock et d’admirer toutes ces voitures d’exception. C’est important que le public puisse prendre des photos, car quelquefois les gens s’attachent à une machine et la montrent ensuite à leurs enfants. Quand on assiste à d’autres épreuves historiques, on n’a pas toujours la chance d’accéder comme ça aux voitures.

Propos recueillis par Andrea Noviello

Bugatti Paddock GPMH 2022
Le Grand Prix de Monaco Historique présente un plateau riche de 180 voitures cette année.
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