Billet d’humeur : Échec et mat ?

Billet d'humeur Japon 2017
Lewis Hamilton a pris une sérieuse option sur le titre après les déboires de Sebastian Vettel au Japon.
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Dos au mur après sa double contreperformance singapouro-malaisienne, Sebastian Vettel se voyait dans l’obligation de frapper un grand coup au Japon. Sur un tracé où il avait pratiquement toujours brillé depuis son arrivée en Formule 1 (à l’exception de l’an dernier il est constamment monté sur le podium de Suzuka), l’Allemand devait enrayait l’hémorragie maladroitement déclenchée par ses soins à Singapour et réamorcer un cercle vertueux dans l’optique de maintenir en vie ses chances de sacre. Poussé dans ses retranchements par un Lewis Hamilton au sommet de son art depuis le retour de la trêve, le pilote Ferrari se savait condamné à un sans-faute d’ici la fin du championnat. Mais pour ce faire, le quadruple champion du monde devait aussi pouvoir compter sur la fiabilité d’une SF70-H quelque peu capricieuse ces derniers temps. Machine la plus homogène et confortable du plateau, la dernière création de Maranello avait déjà contrarié les ambitions de « Baby-Schumi » à Sepang en accumulant les ennuis techniques lors de la séance qualificative. En terre nippone, la 80ème Ferrari de l’histoire a cette fois bégayé en course, poussant le fer de lance de la Scuderia à renoncer avant même d’avoir pu amorcer le combat avec son rival de chez Mercedes. Grand bénéficiaire de cet énième « pépin mécanique » du team transalpin, Hamilton s’est ouvert une voie royale vers un quatrième sacre en triomphant pour la troisième fois de sa carrière sur le circuit juge de paix de la saison. Avec désormais 59 longueurs d’avance sur son adversaire, le natif de Stevenage peut sereinement entrevoir la fin de cet exercice 2017. Si l’immense complexité de ces groupes propulseurs hybrides ne le préserve pas d’une éventuelle mauvaise surprise, l’éclatante forme de sa W08 et son actuel état de grâce pourraient lui permettre de clore définitivement les débats dans deux semaines à Austin. Là même où il avait mis fin au suspense en 2015 et conquis son dernier titre mondial. Échec et mat ?

Andrea Noviello

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