Deux jours après avoir achevé ses essais hivernaux du côté de Barcelone, Nico Hulkenberg s’est rendu à Nice afin de promouvoir le retour du Grand Prix de France.
Son CV est loin d’afficher l’épaisseur de celui de son partenaire du jour et quadruple champion du monde, Alain Prost. Pourtant, avec déjà 135 Grand Prix au compteur Nico Hulkenberg fait figure de valeur sûre du paddock. Recruté l’an dernier par Renault afin d’apporter son expérience et sa pointe de vitesse aux hommes d’Enstone, l’Allemand a amplement rempli son rôle en récoltant 43 des 57 points inscrits par l’écurie française au championnat. Bien décidé à poursuivre sur sa lancée en 2018, « Hulk » a profité d’une légère accalmie dans son calendrier surchargé pour prendre la direction de Nice le temps d’un roadshow organisé par la marque au losange afin de célébrer le retour au calendrier du Grand Prix de France. Appelé à assurer le spectacle en compagnie du « Professeur », l’actuel pilote Renault a, en dépit d’une météo détestable, pleinement savourer ses quelques tours de roue le long de la Promenade des Anglais.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir pu rouler sur la Promenade des Anglais au volant d’une Formule 1 ?
Piloter une Formule 1 sur la Promenade des Anglais constitue évidemment une expérience très spéciale, car on n’a pas l’opportunité de pouvoir le faire tous les jours. Rouler sur cette avenue était très plaisant, amusant aussi. La météo n’a malheureusement pas été parfaite aujourd’hui, mais on a essayé de produire le meilleur spectacle possible au public. Je crois que le résultat fut en fin de compte assez spectaculaire.
Vous n’avez encore jamais disputé de Grand Prix de France depuis votre arrivée en catégorie reine. Cette course sera d’autant plus particulière qu’il s’agira du rendez-vous à domicile de votre équipe Renault …
Oui, complètement. Ce sera bien sûr une course et un week-end très importants pour nous. Nous sommes une équipe française donc je suis persuadé que nous aurons beaucoup de travail devant nous. L’attente autour de Renault sera également plus élevée qu’ailleurs. J’ai vraiment hâte que la saison commence. L’hiver a été long. Toute l’équipe a travaillé très dur ces derniers mois et je veux voir où nous nous situons dans la hiérarchie. Je suis impatient de courir de nouveau.
« Je ne suis pas un grand fan du halo. Je ne trouve pas cette solution idéale, mais maintenant il est là. On doit simplement l’accepter et courir avec »
Lewis Hamilton a déclaré ne pas aimer le circuit Paul-Ricard, le jugeant notamment moins intéressant d’un point de vue pilotage que Magny-Cours. Partagez-vous l’opinion du Britannique ?
Je ne connais pas la dernière version du tracé. Le Paul-Ricard offre différents dessins et celui sur lequel on va être amené à courir cette année, je ne l’ai encore jamais essayé. J’ignore donc à quoi il va ressembler. Je ne sais également pas comment ce sera au volant de la voiture. En revanche, les infrastructures et la piste en elle-même sont excellentes. En la matière, c’est du dernier-cri.
Vous avez pu essayer la nouvelle RS18 lors des deux cessions de tests organisées à Barcelone. Quid de son potentiel ?
Il est encore un peu tôt pour avoir des certitudes. Cependant, les essais hivernaux se sont bien passés. On a bon package. Alors certes, on doit encore progresser dans de nombreux domaines et travailler afin d’effacer quelques lacunes, mais je pense que la base de départ est plutôt saine.
La grande nouveauté de cette saison 2018 est bien évidemment l’instauration obligatoire du halo. Votre vision à bord n’est-elle pas obstruée par le dispositif ?
Le halo ne me gêne pas quand je pilote. Après, il n’est clairement pas beau à regarder. Je ne suis pas un grand fan du halo. Je ne trouve pas cette solution idéale, mais maintenant il est là. On doit simplement l’accepter et courir avec.
Propos recueillis par Andrea Noviello
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